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Les Anges
du bonheur
Un bébé pour la vie
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Spirale
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Cassie est à l'hôpital. Son enfant est entre les mains des médecins. Cassie se sent triste et impuissante. |
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Elle traine dans les couloirs et finit par se décider à téléphoner à sa mère. |
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Mais quand celle-ci décroche la jeune fille n'ose pas lui parler. |
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Cassie est perdue, elle est seule, elle ne sait plus quoi faire. |
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Alors qu'elle se morfond une infirmière vient lui poser des questions auxquelles elle ne parvient pas à répondre et qui lui
font prendre de plus en plus conscience de sa vulnérabilité.
"Ni le bébé ni vous n'avez de couverture sociale ?"
"Non je crois qu'on a aucune assurance." répond-elle.
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"Il me faut votre numéro de téléphone et votre adresse."
"On en a pas encore. J'habite dans un motel."
"Alors donnez moi le numéro de téléphone du motel."
"Je le sais pas par coeur. C'est la pension des routards."
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"Et vous n'avez pas un travail ou on peut vous joindre?"
"J'en ai pas trouvé."
Une deuxième infirmière vient les intérompre : "Jeune fille vous connaissez votre groupe sanguin".
"Non".
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"Bien, Asseyez vous, remontez vos manches, on va vous faire une prise de sang."
La première infirmière reprend : "Je suppose que vous êtes émancipée."
"J'en ai aucune idée" répond Cassie.
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Les question continuent de pleuvoir pendant que l'autre infirmière la prépare pour la prise de sang.
"Où sont vos parents."
Elle n'a pas le temps de répondre qu'un médecin entre dans la danse.
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Le médecin vient lui apprendre ce qui arrive à son enfant. Les deux infirmières sont toujours là à s'afférer.
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La maladie de l'enfant vient de sa différence de groupe sanguin avec sa mère. Le médecin lui explique qu'elle a fabriqué des
anticorps qui ont lutté contre les globules rouges du bébé.
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Le médecin ne porte aucune attention au mal que cette nouvelle peut faire à une mère, il continue en expliquant les conséquences.
Si le bébé ne reçoit pas immédiatement une transfusion de globules rouges il risque de mourrir.
"Mourrir ?" intervient-elle désespérée.
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Le médecin confirme à quel point elle est passée près du drame :
"Oui. C'est une chance que vous nous l'ayez amenée si vite."
Et il continue sans s'en rendre compte à l'opposer à sa fille : "Une fois que nous l'aurons transfusée elle devra rester quelques
jours, le temps que vos anticorps soient entièrement éliminés de son corps."
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Pour finir il demande à Cassie de signer une décharge pour l'hospitalisation de son bébé. C'est l'infirmière qui vient de
terminer sa prise de sang qui lui présente le formulaire. Elle s'exécute les larmes aux yeux.
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